Dans le passé, nombre de jeunes poètes métaliens ont déclamé quelques vers à cet astre opalin, synonyme d’inconnu, de terre vierge et pur de tout acte criminel. La lune nourrissait les ambitions et une multitude d’individu a rêvé d’y fouler le sol.
Mais aujourd’hui, à l’aube du 51ème siècle, c’est tout le contraire. Depuis que l’Empire l’a investit pour en faire la plus grande prison jamais construite, elle est perçue comme une terre quasiment déserte, aux barrières infranchissables.
Lorsque vous y pénétrez, impossible d’en ressortir, sauf si vous n’avez causé qu’un délit mineur. Tout est prévu pour faire vivre aux détenus un véritable cauchemar. Dans cet enfer lunaire, la pire des sentences n’est pas la mort, mais celle de rester pour le restant de ces jours enfermés ici. En effet, la vie de tous les prisonniers, si encore pouvons-nous parler de vie, est impitoyable, sans aucun repaire temporel, affamés, assoiffés, dans un froid épouvantable, aspergé tous les jours par un gaz anti-bactérien à l’odeur immonde, pour éviter de possibles maladies, sans ne plus avoir de contact avec une eau fraîche sur tous le corps et surveillé constamment par des caméras empêchant toute intimité… La mort devient alors la seule issue valable… Une mort qui n’est pas donnée à tout le monde, mais qui est, par conséquent, espérée par les 22.5 millions de détenus. Cette machine infernale fonctionne ainsi depuis l’an 4618 où la lune a été investit par les IA, où toutes les personnes considérées comme rebelles et dangereuses, troublant l’Ordre y sont internées ainsi que les voleurs, tueurs et violeurs en tous genre, souvent à la suite d’un jugement très rapide et bref. Il ne vaut donc mieux ne pas être arrêté au risque de voir sa vie et ses ambitions partir en fumée.
Une autre caractéristique à noter dans cette prison : aucun être organique n’y vit, hormis les prisonniers. Les gardiens, les cuisiniers et même le directeur de la prison sont tous des Intelligences Artificielles, tout ceci dans l’unique but d’éviter tout complot, les IA étant bien plus obéissants et fiables que des êtres de chairs. Ainsi, les gardiens, au nombre de 15 millions, sont des IA possédants une vision à 360°, une vitesse de pointe à plus de 50 km/h ainsi qu’un arsenal à leur disposition directement implanté sur leur corps.
A la tête de tout ceci se trouve une IA, le directeur de la Lune : HADES. Ce dernier est sous les ordres directs de Caym de Métalia et du gouverneur de Métalia : Gil-23. HADES est une IA immatérielle et sur-évoluée se présentant par hologramme sous la forme d’un œil humain. HADES est présent partout, dans les caméras de surveillance, dans les gardiens, ces derniers étant en réalité le prolongement d’HADES, ses pions. Il répète également très régulièrement, entre les murs de la prison, les mêmes phrases, inlassablement, des phrases matérialisés par un chuchotement d’homme, comme « le crime ne paie pas » ; « vous avez blessez Orion et sa population, vous en êtes la plaie et vous allez guérir » ; « gloire à Orion » ; « L’Empire de l’Ordre est le meilleur des systèmes ; et caetera… C’est lui qui prend toutes les décisions, nomme les prisonniers qui se combattront dans les challenges (voir avant dernier paragraphe de la partie « vie en enfer »), qui nomme les cellules à attribuer aux prisonniers, leur mise à mort, leur libération…
Mais outre la prison, il existe tout de même un lieu où se trouvent des êtres organiques,un autre bâtiment, également sous la direction d’HADES, situé à 3 kilomètres de la prison et relié par un unique sous-terrain ultra-surveillé : la tour centrale. Dans ce bâtiment, une communauté vit et se suffit à elle-même. Elle est constituée de 500 informaticiens et de 500 agents, ainsi qu’une cinquantaine de chercheurs, se relayant jour et nuit pour surveiller tout disfonctionnement probable. Ces individus appartiennent à l’armée régulière et sont à 500% fiables ! Toutefois, ils n’ont pas le droit de pénétrer dans la prison sans autorisation, prévoir une possible théorie du complot étant l’une des obsessions de la Lune.
La Lune, contrairement à Mars, n’a pas reçu de traitements technologiques particuliers pour lui permettre d’avoir une rotation égale à celle de Métalia, d’avoir une atmosphère respirable, une gravité plus intensifiée ou des températures plus chaudes. A l’inverse, tout à été fait pour qu’elle reste aussi déserte qu’inhabitable sans bâtiments appropriés.
Justement, elle est composée de six infrastructures : le centre, la tour centrale, l’astroport, le pénitencier, la mine lunaire, le centre de réinsertion et le death race. En voici les brèves descriptions.
Pour commencer, le centre est ce qu’il y a de plus visible sur la lune, un bâtiment en forme de pentagone s’élevant à plus de 50 mètres, entouré par six autres pentagones d’une vingtaine de mètre de haut. Dans ces locaux se trouvent essentiellement les administrations ainsi que trois palais de justice, les salles d’interrogatoires, des laboratoires et la salle d’exécution. Au cœur de ce centre, on y trouve une structure à l’inverse de l’administration propre et ordonnée : le carnival corpse. Dans cette arène se déroulent des combats entre prisonniers pour les beaux yeux des dirigeants et de quelques téléspectateurs.
Juste au-dessus du centre, se situe l’astroport de la Lune, une plateforme aérienne rattachée au centre par un téléphérique. Un lieu fortement gardé d’où partent et arrivent tous les vaisseaux, avec une capacité d’accueil d’environ une centaine. Tous vaisseaux se posant sans autorisation sur cet astroport, ou se posant sur le sol lunaire sera immédiatement détruit par la force de frappe de la Lune, tout ceci dans le but d’éviter toute intrusion. Le trafic y est régulé directement à partir de la tour centrale.
La tour centrale est le lieu le plus confidentiel existant sur le satellite de Métalia. Cette tour d’une centaine de mètre de haut est accessible via une passerelle de 3 kilomètres surveillée et contrôlée en permanence la reliant au centre et au pénitencier. C’est dans ce lieu que les agents organiques du pénitencier contrôlent tout.
Ensuite le pénitencier est l’infrastructure la plus gardée et la plus complexe dans son architecture de la lune. L’ensemble est gigantesque et absolument aucune partie de ce pénitencier n’est visible à la surface, commençant à 250 mètres en-dessous de la surface lunaire et s’enfonçant sur 3 kilomètres, afin d’éviter toute intrusion ou toute évasion.
Elle est composée de 6 enceintes en forme d’hexagone entourant une septième enceinte. Cette dernière, appelée simplement l’enceinte centrale, est le cœur du pénitencier, on y trouve un unique ascenseur en vitre blindée au centre permettant de remonter à la surface. Si une cellule a été ouverte ou neutralisée sans le consentement de la tour centrale, si une coupure d’électricité survient ou si une alarme est déclenchée, l’ascenseur s’arrêtera de fonctionner pour une durée indéterminée. Autour de cette ascenseur, ce n’est que du vide, une passerelle se déployant qu’en cas de nécessité. C’est également dans ce lieu que les gardiens de l’étage se reposent et que certains prisonniers peuvent se retrouver pour faire du sport ou autre. Les 6 autres enceintes sont des enceintes spécialisées en fonction des capacités de chaque prisonniers. De manière conventionnelle, l’enceinte A est réservée aux individus ne possédant aucun pouvoir, ainsi, cette enceinte possède l’architecture la plus banale. L’enceinte B est réservée aux individus originaires de Métalia avec un pouvoir de métal, ce qui fait qu’on ne trouve absolument rien en métal dans cette enceinte à portée des prisonniers, obligeant les gardiens à surveiller de manière accrue cette partie du pénitencier. Tout est remplacé par du plastique, de la roche, du verre, etc. L’enceinte C est attribuée aux individus maîtrisant le feu. A l’intérieur, il fait plus froid que dans les autres parties et de la vapeur d’eau est régulièrement projetée pour qu’elle soit la plus humide possible. Dans l’enceinte D, aucune roche n’est présente puisqu’on y trouve les individus originaires d’Edaphos, tout n’est que métal. Pour ceux provenant de Néros, la température de l’enceinte E est plus élevée et l’eau est rigoureusement distribuée en fonction du niveau de dangerosité des prisonniers et de leurs capacités. Pour finir, l’enceinte F est consacrée au pouvoir de l’air. De ce fait, la ventilation est dissimulée. Au centre de chacune de ces enceintes se trouve un poste de vigiles, les cellules étant disposées contre les murs, permettant au vigile de tout voir d’un seul coup d’œil, et chaque enceinte est reliée à l’enceinte centrale par une unique porte à chaque étage. Ces portes font plus de 3 mètres d’épaisseur et ne sont activables que par contrôle d’identité.
L’ensemble des enceintes est divisé en 50 niveaux, l’étage 0 se trouvant être le point culminant du pénitencier et l’étage 50 celui le plus enfoncée sous terre. Plus on s’enfonce dans le pénitencier, plus on y trouve les prisonniers les plus dangereux, chaque niveau comportant dans chaque enceinte 3 étages de cellules, trois passerelles superposées l’une à l’autre faisant le tour de ces cellules. Les criminels ayant donc causés des délits « mineurs » sont entreposés du 1er au 20 ème niveau, du simple vol, au viol. Ces individus sont certains, sauf erreur de leur part, de ressortir un jour de cette prison. Du 21 ème au 28ème, les délits sont plus importants, meurtre, attentat, braquage lourdement armé… Ces individus sont, en général, condamné à perpétuité. C’est également dans cette tranche du pénitencier que nous trouvons les individus pouvant participer au death race ou au carnival corpse, tout comme ceux du 28ème au 30ème niveau, où se trouvent les militaires de l’empire qui ont désobéit aux ordres. Jusqu’à ce trentième niveau, les prisonniers sont des partisans de l’empire, des individus appartenant à l’ordre mais qui ont fait fausse route. A partir du 31ème niveau, ce ne sont plus que des rebelles lambda qui sont entassés, quelque soit leur délit, le simple fait d’être rebelle est considéré comme un crime. Le 48ème niveau est le niveau des grands traîtres de l’empire. Les plus grands ex-dirigeants de l’empire s’y trouvent, leur vie est impitoyable, ils sont traités comme de vulgaires animaux… On raconte même qu’une cellule est déjà prête pour accueillir Fang O. Yung, ex-lieutenant de la section Black Holes de l’élite pourpre et grande traîtresse de l’empire pour avoir déserté lors de la guerre de Mars et menant à la défaite de l’Empire. Pour terminer les niveaux 49 et 50 sont réservés aux hauts leaders et les plus dangereux appartenant à la rébellion. Là encore on raconte que des cellules sont réservées pour Allen Walker (leader des Jackals), Lee Eithan (rebelle trop active pour l’empire) ou encore les hauts dirigeants de Mars…
Après ce 50ème étage se trouve toute la machinerie du satellite de Métalia.
Intéressons-nous à présent aux cellules en question. Du premier au dernier étage, toutes les cellules sont identiques. On en dénombre 22 800 000, disposées contre les parois de chaque enceinte en forme d’hexagone et on en trouve trois superposées les unes au-dessus des autres, une passerelle passant devant chaque étage de cellule. Elle mesure chacune 4 m² et ne peuvent accueillir qu’une seule personne. Elles contiennent trois murs, la quatrième cloison formant et fermant ces cellules se trouvant être en réalité un grillage laser, ces barreaux sont, comme le nom l’indique, formés d’un laser qui paralyse tout être biologique tentant de la traverser. Les cellules sont également constituées d’un lit à même le sol, d’une étagère, et d’un trou pour les besoins naturels.
D’un couloir menant du centre, on peut accéder à la mine lunaire. Cette mine est composée de centaines de galeries dont les prisonniers extraient les principaux minerais, équipés de combinaisons pour pouvoir travailler sans être atteint par le froid et le manque d’oxygène.
Le centre de redressement de la Lune est le seul et unique bâtiment accessible à la population. Toutes les personnes souhaitant, ou étant obligées, de suivre un stage de réinsertion dans l’Empire doivent se rendre dans ce lieu qui est en contraste avec le reste de la Lune. En effet, se situant à 50 kilomètres du centre, on ne peut y accéder que par des navettes souterraines gérées par HADES, il ne ressemble en rien à ce qu’on pourrait imaginer d’un lieu pour réinsérer les criminels. C’est en réalité une serre, en forme de bulle, contenant des plantes exotiques, sur près de 10 hectares. Un véritable parc de végétaux et de métal s’y trouve et les personnes s’y rendant reçoivent des cours de robots, que l’on nomme nourrice, dans ce cadre idyllique, directement assis dans l’herbe, glorifiant l’Empire, expliquant pourquoi il est bon et pourquoi il est le seul système viable. Si pour les rebelles ce n’est que de la propagande, pour l’Empire cela ressemble plutôt à une ouverture d’esprit. Les sujets y venant sont donc confrontés à plusieurs exercices comme des chants patriotiques, du combat à main nu (dans le but unique de se détendre et relâcher toute sa haine, ce n’est pas du combat offensif), s’occuper de ruches (métaphore de l’empire : chacun a une place et un rôle et il faut l’entretenir pour ne pas tuer la reine), lecture collective d’ouvrages liés à l’empire, géographie par des hologrammes, Histoire, constructions collectives d’objets en tout genre… Dans le parc se trouvent même des petits cabanons où les individus peuvent s’essayer à des métiers artisanaux, dans le cadre d’une réinsertion et dans les sous-sols se trouvent les métiers plus industriels comme la conception d’armes ou autres. Une fois le cursus de redressement terminé, il peut durer jusqu’à près d’une année, les individus ont le choix de rester en contact avec des nourrices qui peuvent continuer à les aider…
Pour synthétiser, ce lieu est un paradis en contraste avec l’enfer du pénitencier. Tout est fait pour s’y sentir bien, entre nature et haute-technologie.
Le Death race est le circuit de course de la Lune. Avec une forme proche de celle d’un anneau de Moebius, de nombreuses stalactites se trouvent dans ces anciennes mines.
Pour terminer, la Lune possède son propre système de défense avec une armée métallique sur le qui-vive et sur commandement d’HADES. Chaque bâtiment est également équipé d’un bouclier pouvant résister à une cannonade ainsi que de défenses anti-aériennes comme des canon-lasers louds, des canons AA de 400mm à affut quadruple, missiles auto-guidés AA et un canon à Ion Lourd. Une escadrille de chasse peut aussi être envoyée.
Les mots vie, bonheur et joie ont été totalement bannis de ces murs. Tous les gestes qui peuvent paraître normaux et habituels chez les individus libres sont ici d’une rareté inimaginable. Le premier but est de punir, et sans
Pour commencer, ceux qui pénètrent entre les murs du pénitencier lunaire sont des hommes, des femmes et même des enfants de toutes races et de tous horizons. Vol, meurtre, viol, assassinat, acte de grand banditisme et rebelles sont traités comme de simples objets et sont entassés dans des cellules pour une unique personne de 4m². La vie y est très dure et des sorties ne sont acceptées que pour les prisonniers du 1er au 20ème niveau pour qu’ils fassent quelques entraînements.
Tous ces individus sont surveillés par les gardiens se trouvant dans les tours centrales de chacune des ailes, des IA dotés d’une vision à 360°, complètement sous l’autorité de l’Empire. Ils ne sont pas spécialement autonomes et sont uniquement régis par des programmes leur indiquant quelle ronde ils doivent effectuer, que faire en cas d’intrusion ou en cas d’évasion… De plus, ils sont bipèdes et sont équipés d’un propulseur leur permettant de s’envoler pour atteindre plus rapidement les cellules en traversant les zones de vide, ils détiennent également un arsenal personnel composé de fusils à décharge électrique, tirant un projectile dans le corps de la victime et l’électrocutant, l’empêchant de bouger. Ils peuvent aussi utiliser des grenades à somnifère, explosant et provoquant le sommeil du fugitif. Comme vous pouvez le constater, leurs armes n’ont pas pour but de tuer, mais d’empêcher tout mouvement de la part du prisonnier qui doit être sévèrement puni, la mort étant donné que pour quelques cas. Les caméras de surveillance quant à elle, ont une vision à 360° situées dans chaque cellule et tous les 10 mètres dans les couloirs. L’emplacement des caméras est donc étudié pour qu’aucun angle mort ne soit présent dans le pénitencier, que tous les recoins soient sous contrôle. Ces dernières sont à détection de mouvement et ultra-violet, elles n’envoient les images à la tour centrale que s’il y a un mouvement, quelque chose d’anormal ou une aspérité sur la vidéo pour que les agents vérifient ce qui se passe…
Une autre particularité de la prison, elle est éclairée en permanence par la même lumière blanchâtre. Il ne doit avoir aucun point d’ombre. Chaque cellule détient sa propre source de lumière dissimulée derrière des vitres blindées afin que les prisonniers ne s’en servent pas pour s’électrocuter ou se pendre. Cette lumière constante empêche par conséquent d’avoir des repères temporels, troublant totalement les prisonniers qui perdent toute notion du jour et de la nuit, les plongeant dans un dérèglement de leur horloge interne.
Outre la lumière, tout est fait pour les perturber, ainsi les heures de dîner ne sont jamais les mêmes, mais il faut savoir que ce n’est qu’un seul repas donné toutes les 20 heures en moyenne et sa consistance est immonde, accompagnée de 25 cl d’eau pour une journée. Une sorte de bouillie sans goût qui a la particularité d’avoir des extraits de caféine, non pas pour la saveur, mais pour éviter que les prisonniers ne dorment pas en permanence, toujours dans cette optique de pourrir la vie de ces derniers et de les faire souffrir, dormir étant la seule activité intéressante dans ce pénitencier.
Ces sommes se font sur un matelas incrusté dans le sol, sans couverture pour éviter que les prisonniers ne s’étranglent avec. Le matelas, assez dur, ne peut pas être soulevé afin que rien n’y soit dissimulé. Sans drap, le corps du voyou est mis à rude épreuve par une température proche de 15° en permanence, et avec une combinaison jaune fluorescente sanglé au corps du prisonnier. Un corps qui n’a plus aucun contact avec de l’eau, hormis avec les 25 cl d’eau. Pour se laver, un gaz anti-bactérien et hygiénique se déclenche dans chaque cellule une heure après le repas. Ce gaz à l’odeur nauséabonde permet d’éliminer toutes bactéries et tous microbes pour que les prisonniers restent tout de même en bonne santé et propre. Concernant l’hygiène intime et les besoins naturels, chaque cellule possède ses propres toilettes enfoncées dans le sol. Ces toilettes possèdent une trappe qui s’ouvre et qui se ferme automatiquement lorsque le prisonnier s’en approche, et pour des économies de papier, ce sont des petits jets d’eaux qui s’occupent de les nettoyer.
Les prisonniers ont également le droit de posséder quelques objets dans leur cellule, tous poser sur une étagère bien mit en évidence, un peu en hauteur, dans le fond de la cellule. Ces objets qu’ils peuvent posséder sont : le code civil de l’Empire de Métalia, des feuilles, un crayon à papier, des livres sur papiers (à choisir parmi une trentaine proposée par l’Empire), ainsi que trois photos de famille. Outre ces quelques activités, des haut-parleurs annoncent, environ toutes les 40 heures, les nouvelles du monde extérieur, un journal pouvant être entendu par tous les prisonniers.
Concernant les communications, seuls les prisonniers du 1er au 20ème niveau peuvent entrer en contact avec un de leur proche, mais uniquement toutes les deux semaines et pendant moins de 10 minutes. Ces conversations, uniquement téléphonique, sont filtrées automatiquement. En revanche, ce n’est pas le prisonnier qui se déplace au poste téléphonique, mais un petit robot amenant le combiné au prisonnier.
Ces mêmes prisonniers du 1er au 20ème niveau, contrairement aux niveaux les plus bas, ne font pas rien de leur journée. En effet, sauf interdiction spéciale, tous les prisonniers sont employés dans une mine à 2 kilomètres du pénitencier afin d’en extraire les minéraux présents, comme l’uranium, le potassium, le fer ou le titane. Lorsque leur tour est arrivé, chacun travaille pendant 8 heures sans s’arrêter et ne sont que par groupe de 5 accompagné par 6 gardiens qui n’hésitent pas à faire feu. Mais lors de ces tirs, assez rares, ce ne sont là encore que des balles paralysantes, toujours dans cette optique de ne pas les tuer.
Pourtant, une occasion est présente pour les prisonniers d’être confronté à la mort : les challenges. Ces matchs sont de deux natures différentes, les premiers se déroulent dans le carnival corpse et le second dans le circuit de la death race. Mieux qu’une discipline, c’est un engouement extra-planétaire, les parieurs de toutes les planètes misent des sommes parfois colossales pour ce divertissement, des émissions de télévision rapportant même les entraînements quotidiens de ces gladiateurs du futur, leurs nominations, leurs qualifications ou leurs histoires…
Le principe est simple, les lundis, mercredis, vendredis et samedis et plusieurs fois dans ces journées de paris, 30 prisonniers, tirés au sort à l’avance, ont un but commun : s’entre-tuer dans des combats... Le seul et unique vainqueur a alors le droit de recevoir un privilège dans le pénitencier pour une durée de 1 mois, à savoir, entre la possibilité d’avoir un vrai repas, d’avoir un accès à une télé branché sur les JT de l’Empire, un accès à de la musique… Et les vainqueurs ont le droit de prendre une douche d’une heure, unique moment, hors compétition, où des prisonniers peuvent se retrouver entre eux, dans une intimité inexistante et où les humiliations sont très fréquentes…
Ces matchs sont donc retransmit à la télévision et suivis par de nombreux téléspectateurs, une sorte de grande télé réalité. Mais en quoi consiste ces épreuves ? Le carnival corpse est l’arène au cœur du centre et plusieurs épreuves se déroulent. La première est semblable aux combats de légionnaires dans l’antiquité, c'est-à-dire qu’il faut être le dernier debout après s’être battu, tout simplement, mais selon les matchs, ce peut être avec des armes tranchantes ou à main nu et pouvoir. La seconde grande épreuve phare est la survie. D’horribles créatures venues de toutes les planètes sont lâchées et, en plus d’éviter leur mâchoire, ils doivent encore une fois s’entre-tuer. Le death race quant à lui est un circuit de course dans la croûte lunaire où les vaisseaux pilotés par les prisonniers doivent être les premiers et les seuls sur la ligne d’arrivée, ce qui sous-entends de devoir abattre tous les vaisseaux ennemis en slalomant entre stalactites, stalagmites et cadavres de véhicules. Là encore, il arrive aux organisateurs de lâcher des créatures dans ce circuit.
Il arrive également que des prisonniers soient réquisitionnés et emmenés dans les laboratoires secrets du centre des scientifiques de la Lune.
Le pénitencier Lunaire |